Courant d’air froid, pertes de chaleur, bruits émis depuis l’extérieur ou diffusés entre les différentes pièces… Vous suspectez vos portes intérieures ou votre porte d’entrée ? Voici comment aborder le problème avant de vous lancer dans la réparation de la porte.
1 – Dresser la liste des caractéristiques de la porte à isoler
Avant de vous rendre en magasin, assurez-vous de connaître :
- les dimensions de la porte ;
- les dimensions du dormant ;
- le type de porte : porte coulissante, porte battante ;
- l’âme de la porte : pleine, creuse, isolante… ;
- les différents matériaux qui la composent…
Ces informations pourront s’avérer utiles pour faire le tri entre différents produits et sélectionner une méthode d’isolation adaptée.
2 – Tenir compte de l’emplacement de la porte
Les qualités isolantes d’une porte intérieure contribuent à freiner les transferts thermiques et la diffusion du bruit. Ce gain de confort ne doit toutefois pas se faire au détriment de la circulation de l’air à travers le logement. Certaines pièces ne sont pas suffisamment aérées (absence de fenêtre ou de bouche d’aération) et ne peuvent pas se trouver entièrement confinées une fois la porte de séparation fermée.
L’isolation de la porte d’entrée et des autres portes donnant sur l’extérieur est tout aussi cruciale pour conserver la chaleur à l’intérieur et s’isoler du bruit. Ici, l’important est de
s’assurer que les éléments et matériaux employés puissent résister aux contraintes extérieures : pluie, gel, rayon UV… La face externe de la porte est très sollicitée et risque de se détériorer rapidement avec des produits inadaptés.
3 – Définir ses besoins en isolation
Un bon isolant thermique n’est pas nécessairement un bon isolant acoustique. Une porte peut participer à la conservation de la chaleur, sans avoir d’impact significatif sur les nuisances sonores. La solution retenue doit pouvoir refléter vos besoins en isolation thermique et en isolation phonique.
Dans les deux cas, le traitement de la porte et des autres ouvertures (fenêtres et portes-fenêtres) est essentiel. Même avec des parois parfaitement isolées, l’air et le bruit s’infiltrent :
- défauts d’étanchéité de la porte (âme, poignée, serrure …) ;
- jonction entre le dormant et le mur ;
- espace entre le dormant et la porte close ;
- espace entre le seuil et le bas de la porte…
À tous ces niveaux, la porte peut nuire aux performances thermiques et acoustiques de la pièce.
4 – Passer à l’action !
Si l’âme de la porte ne présente pas un niveau d’isolation suffisant, vous pouvez envisager son remplacement. La nouvelle porte doit être sélectionnée en fonction de la hiérarchisation de vos attentes en matière de confort acoustique et thermique.
Si les failles ont pu être identifiées au niveau des jonctions entre le dormant et le mur ou la cloison ou entre le dormant et la porte, alors ces parties pourront être traitées indépendamment en conservant la porte existante. Par exemple, en appliquant un joint coupe-froid ou un joint acoustique.
Les joints et les plinthes peuvent combler un espace trop important entre le bas de la porte et le seuil. Attention toutefois à ne pas faire obstacle au renouvellement de l’air ambiant dans les pièces les moins bien ventilées.